Alain

 

sarkostique003.jpg   "Je crois qu'il est plus   sûr  d'être  craint que d'être aimé"

                                Nicolas Machiavel

 

Comme l'a souligné le roi Frédéric II de Prusse dans son Anti-Machiavelli (revu et corrigé par Voltaire), Nicolas considère la politique d'un point de vue purement pratique (l'efficacité) sans se poser la question du fondement de l'Etat.

Voltaire précisait  aussi que "l'art de gouverner consiste à prendre le plus d'argent possible à une catégorie de citoyens afin de le donner à une autre.", il ajouta également que "jamais la nature n'est si avilie, que quand l'ignorance superstitieuse est armée du pouvoir".

LINK-002.JPG dessin de Git

"Le journalisme  (...) est l'art de faire croire au peuple ce que le gouvernement juge opportun de lui faire admettre."

Heinrich von Klest

 

Et maintenant une petit vidéo qui peut avoir une certaine résonnance; Bien filmé, c'est grinçant, ça sonne à l'oreille, il faut écouter, bravo à eux:

  http://www.dailymotion.com/tag/politique/video/x1u59j_sarkozy-nous-voila

 

Pour ceux qui travaillent, vous savez les seuls à se lever tôt le matin se remplissant le poches d' heures supplémentaires volées à ceux qui n'ont pas de travail, que Sarkozy et sa bande humilient en les rendant non seulement responsables de leur état mais en les faisant passer pour des jouisseurs dans leur fainéantise et des profiteurs ayant l'audace, lorsqu'ils se font virer par ceux là-même qui les condamnent, de vivre au crochet de leur capital.

 

Pour tous les amis de Sarkozy qui détiennent le pouvoir par le capital et qui pleurent au théâtre sur le tragique destin de certains héroes déchues,

         cette belle formule de            

                                                John MORLEY:

"Un travailleur qui ne peut pas trouver d'emploi est un personnage infiniment plus tragique que n'importe quel Hamlet ou Oedipe."

 

Elle est un peu spectaculairement tragique, il est vrai, mais compensée par cette réflexion fraternelle de

                                          

                                   VOLTAIRE:

"C'est l'amour de nous-mêmes qui assiste l'amour des autres, c'est par nos besoins mutuels que nous sommes utiles au genre humain"

 

 


 

Et ceci ne peut que donner la parole à nos éveilleurs de conscience. Ils parlent ici d'autres éveilleurs de conscience, mais ils sont bien plus que cela, des hommes et des femmes d'exception parce que, c'est avec leur coeur et leur tripes (cela doit être génétiques) qu'ils se battent pour que le vivant, reste vivant et ne devienne pas marchandise, pour que les hommes  restent des hommes  dignes, pour que notre planéte tourne encore rond, pour que la justice soit plus justepour le partage des richesses, la solidarité, l'équité, la souveraineté alimentaire et tous ces mots, si beaux, qui ne sont plus que vulgaires termes de commmunication dans la bouche de nos politiciens, si beaux qu'ils deviennent grossiers dans la bouche d'hommes aux ambitons personnelles démesurées comme Monsieur Sarkozy, que nous ne voulons pas à la tête de notre état.  Allez à leur rencontre, ecoutez les, engagez vous avec eux, leur cause, c'est vous, c'est moi, c'est l'humain.

Ils nous lancent ici un appel avant le deuxième tour des élections présidentielles:

 

 

APPEL A LA MOBILISATION GENERALE

Depuis un an, les actions du gouvernement tout entier et le déroulement de la campagne n'ont fait que renforcer la conscience de ce dérapage de la démocratie. Rappelons que Nicolas Sarkozy veut remplacer l'éducation par «la détection chez les plus jeunes des problèmes de violence dès la maternelle », affirme qu'il existe une prédisposition génétique à la pédophilie, l'homosexualité et au suicide, catégorise la population entre les courageux - « ceux qui lèvent tôt » - et les paresseux, stigmatisant notamment les chômeurs et les inactifs.

Il a déjà amorcé la mise en fiche de la population et de nos activités. Ce faisant, il sort des fondamentaux de la République et se rapproche dangereusement des valeurs qui furent celles du fascisme, en les remettant au goût du jour et en les combinant avec les possibilités nouvelles qu'offre la société de l'information.

Son programme n'est pas moins inacceptable : poursuite de la baisse des impôts pour les plus riches et pour les entreprises, démantèlement du droit du travail, généralisation de la précarité par les contrats précaires notamment, encouragement des retraites privées, immigration choisie, réforme de la Constitution pour aller vers une extension des pouvoirs présidentiels, alignement sur les positions de George Bush au niveau international et sur celles d'Angela Merkel au niveau européen.

On peut craindre aussi pour l'avenir la création de prisons  privées, de l'utilisation du terrorisme comme prétexte pour rendre obligatoire la généralisation de la vidéosurveillance "intelligente", la mise au pas de tous les mouvements associatifs, contestataires et  jugés déviants.

Toutes ces mesures contribuent à conforter une société basée sur la compétition, l'individualisme et la peur de l'autre, valeurs contraires à celles défendues par RECit : coopération, solidarité, responsabilité individuelle et collective. Elles nous semblent constituer un vrai danger pour la démocratie, les libertés publiques et le « vivre ensemble ».

RECIT - http://www.recit.net/spip.php?article972

Allez voir le site de Récit, ce réseau doit s'étendre à toute la France, à l'Europe, à l'échelle mondiale..


Minga
6, rue Arnold Géraux
93450 L'île Saint-Denis
Tél : 01 48 09 92 53 / Fax : 01 48 20 50 93
minga.faire.ensemble@wanadoo.fr
www.minga.net

MINGA ou l'engagement dans le collectif, la bataille pour l'équité dans les échanges commerciaux, l'encadrement, la solidarité. Ne passez pas à côté de tous ces gens-là. Ils vous en feront connaître d'autres encores, et vous vous sentirez tout à coup un membre de cette grande famille, et avec eux vous lutterez, car l'homme ne peut se satisfaire de répondre à son seul plaisir.

 


 

Sarko-en-mob.jpg

PAS VU A LA TELE: Sarko, mot à mot

Certains documentaires prévus pour être diffusés à la télévision , n'ont jamais pu être vus par les spectateurs car ils ne convenaient certainement pas à M. Sarkosy qui, comme on le sait compte de nombreux amis au sein des médias (Bouygues, parrain de son fils, Lagardère, Michel Boyon, ex-directeur de cabinet de Monsieur Raffarin,  nouvellement nommé à la tête du CSA dont monsieur Jean-François Copé fait ainsi l'éloge  lors du compte-rendu du Conseil des ministres: "Michel Boyon connaît remarquablement bien le secteur audiovisuel" et c'est "un grand serviteur de l'Etat", a-t-il souligné..... . Sarkosy, bléssé dans amour-propre, ose aussi menacé France 3 car il dû attendre trop longtemps dans sa loge avant de passer à l'antenne (combien de temps a-t'il fait attendre les habitants du quartier Beauval à  Meaux, ..... à ce propos je vous conseille vivement le site de M. Lepers qui présente sur son site le passage de M; Sarkosy à Meaux... cela vaut le détour:     http://johnpaullepers.blogs.com/  )

 

Veuillez trouver ci-dessous ce documentaire que le Nouvel Observateur nous encourage à diffuser sur nos blogs, merci à eux, sans eux nous n'aurions jamais eu accés à ces images :

Ce document est divisé en quatre parties:

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/videos/index.php?id_video=466

Première partie:

PAS VU A LA TELE: Sarko, mot à mot (1/4)

Brutal, franc, habile, sectaire... Dans le documentaire jamais diffusé à la télévision, Sarko, mot à mot, 25 Français commentent les paroles du candidat de l`UMP. Des simples citoyens ou des personnalités comme l`économiste Elie Cohen ou Marine Le Pen. Nicolas Sarkozy matraque des mots. Quels effets produisent-ils? Un documentaire passionnant réalisé par Claude Théret.

http://tempsreel.nouvelobs.com/videos/index.php?id_video=471

Deuxième partie:

PAS VU A LA TELE: Sarko, mot à mot (2/4)

Suite du documentaire sur Nicolas Sarkozy inédit à la télévision (deuxième partie). L`égalité, ça ne veut pas dire que vous aurez tous le même appartement. Celui qui travaille plus doit gagner plus. Equité plutôt qu`égalité. Des français décryptent les discours du leader de l`UMP sur l`égalitarisme, le mérite ou l`assistanat.

08/04/2007

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/videos/index.php?id_video=472

Troisième partie:

PAS VU A LA TELE: Sarko, mot à mot (3/4)


Suite du documentaire sur Nicolas Sarkozy inédit à la télévision (deuxième partie). La France du travail elle demande une seule chose: laissez-nous travailler davantage pour gagner davantage. Je suis du côté de la France qui se lève tôt le matin. Que recouvrent les mots du candidat de l`UMP. Langage de vérité ou discours trompeur? Des Français décryptent le langage de Sarkozy.

08/04/2007

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/videos/index.php?id_video=473

Quatrième partie:

PAS VU A LA TELE: Sarko, mot à mot (4/4)

Suite et fin du documentaire sur Nicolas Sarkozy inédit à la télévision. Immigration subie, immigration choisie. La discrimination positive, la politique des quotas, l`identité nationale. L`ex ministre de l`Intérieur fait-il sauter les tabous ou cherche-t-il à semer la pagaille? Réactions à son discours sur le modèle d`intégration, mais aussi la transmission du patrimoine ou l`éducation.

08/04/2007

 


Un petit montage pour le rire-ensemble...(un peu jaune quand même...)

Petit-Prince-face----Sarko-photo-005.JPGPuisque

 

la délinquance, l'homosexualité, le suicide sont inscrits dans les génes selon M. Sarkozy, quelques citations à ce propos:

 

"Le suicide , mais c'est la force de ceux qui n'en ont plus, c'est l'espoir de ceux qui ne croient plus, c'est le sublime courage des vaincus."

                                 Guy de Maupassant 

 

Selon Maupassant donc, si ce sont des vaincus, c'est qu'il ya des vainqueurs, la question pourrait se poser à savoir si ces vainqueurs ne sont pas ces dominants, utilisant le pouvoir, la précarité, pour que "le travailler plus" soit "le consommer plus" et "le penser moins" pour rendre  l'aliénation plus facile, pour que la flatterie du système méritocratique divise les hommes et culpabilise ceux qui sont maintenus dans la précarité et n'ont plus de quoi vivre dignement. Non tout ceci n'a rien de génétique, le suicide est souvent la résultante d'un choix politique d'exclusion.

Et la délinquance n'est que la résultante du racisme, de l'inégalité des chances, de l'abandon volontaire des quartiers les plus pauvres devenus des ghettos, du déli de faciés toléré, encouragé qui révolte nos gosses (oui ce sont aussi les nôtres).

Rappelez-vous les droits universels de l'enfant.

 

Un article, ci-dessous:

Principe 5 :
L'enfant physiquement, mentalement ou socialement désavantagé doit recevoir le traitement, l'éducation et les soins spéciaux que nécessite son état ou sa situation.

et le lien pour retrouver le texte de 1959:

Petite-fille.JPG http://www.droitsenfant.com/1959.htm

 

 

Et maintenant un texte courageux, faisant la synthése des prises de position de M. Sarkozy:

La France au risque de l'eugénisme

Peut-on faire un parallèle avec les politiques d'eugénisme menées à la fin du XIXe et au début du XXe siècle en Europe du Nord et aux Etats-Unis?

Je suis profondément inquiet devant le caractère systématique des dépistages, devant un système de pensée unique, devant le fait que tout ceci soit désormais considéré comme un acquis. Cette évolution et cette radicalité me posent problème. Comment défendre un droit à l'inexistence? J'ajoute que le dépistage réduit la personne à une caractéristique. C'est ainsi que certains souhaitent que l'on dépiste systématiquement la maladie de Marfan dont souffraient notamment le président Lincoln et Mendelhson.                                                                      
On ne peut pas ne pas s'inquiéter du refus contemporain grandissant de l'anomalie identifiable par un dépistage. Nous donnons sans arrêt, avec une extraordinaire naïveté, une caution scientifique à ce qui au fond nous dérange. Et nous ne sommes pas très loin des impasses dans lesquelles on a commencé à s'engager à la fin du XIXe siècle pour faire dire à la science qui pouvait vivre et qui ne devait pas vivre. Or l'histoire a amplement montré où pouvaient conduire les entreprises d'exclusion des groupes humains de la cité sur des critères culturels, biologiques,ethniques.                                               

                                                     Didier SICARD

Propos recueillis par Michel Alberganti et Jean-Yves Nau, Le Monde, 04.02.2007http://www.bioeticaweb.com/content/view/4401/44/

 

 


cop.gif   Regardons ce que M. Sarkozy, ministre de l'intérieur a fait de notre police, et ne vous étonnez plus que:

"chaque citoyen soit considéré comme un délinquant en puissance"

 

La crise couvait depuis plus d'un an au commissariat de Tours.

La "culture du résultat" voulue par le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, a été interprétée de façon radicale dans cette circonscription : la hiérarchie y a fixé des quotas d'interpellations et de contraventions. Ces objectifs auraient été fixés par le préfet, selon le directeur central. "Il n'y a jamais eu d'instructions de notre part pour établir des quotas, ce serait ridicule, dit-il. Notre seul objectif est l'efficacité des services."

Arrivé en septembre 2004, le commissaire Yves Gallot, chef d'un service qui compte près de 230 policiers, est un amateur de statistiques. Il calcule tout : le taux de présence sur la voie publique (surtout, ne pas descendre sous les 50 %), le temps de pause journalier et de traitement des dossiers, la vidéo surveillance, la délivrance d'une contravention, etc.

Sous son autorité, les interpellations font l'objet de quotas:

- Cette année, la brigade anticriminalité de jour devra arrêté entre 20 et 22 personnes par mois. En outre, chaque commissariat de secteur devra réaliser deux contrôles alcoolémie par mois.

La hiérarchie intermédiaire est priée de suivre. " Un cadre doit être capable de créer une dynamique d'impulsion, de mettre en adéquation la ressource par rapport aux objectifs fixés", a résumé M. Gallot, tel un chef d'entreprise, lors d'une réunion le 10 janvier 2006.

Le chef du service de proximité n'aime ni les recalcitrant ni les interventions extérieures. Il a ainsi estimé que la visite d'une psychologue pour une séance de débriefing collectif était "inadmissible" car il n'avait pas été consulté auparavant.

Le 6 février, lors d'une réunion des chefs d'unité, l'efficacité des contrôles routiers a été discutée. Il ya été demandé de "privilégier, par exemple, le secteur des gares SNCF les dimanches en fin d'après-midi, les sorties d'entreprise les vendredis, en début d'après-midi, les routiers et les VRP", précise la synthèse de la réunion.

               Objectif : 8 à 10 amendes par heure.

Ce culte de la performance statistique s'est traduit par une détérioration de l'état d'esprit des fonctionnaires.

"L'ambiance est misérable, explique Thierry Pain, délégué régional du syndicat UNSA-Police. Les policiers se trouvent sous une pression impossible. En vingt ans, je n'ai jamais vu ça."

"PRESSION", "MAL-ÊTRE"

Le 8 février, un comité technique paritaire orageux a eu lieu à la préfecture d'Indre-et-Loire. Soutenu par le préfet, le directeur départemental de la sécurité publique a vivement critiqué Thierry Pain:

Constatant fin 2005 la fréquence des doléances des policiers, le syndicaliste a lancé un sondage pour recueillir leurs états d'âme. Au total, 147 ont répondu à dix questions, formulées, selon la DDSP, de façon "perfide".

Leur caractère objectif paraît effectivement contestable.

         Exemple : "Ne pensez-vous pas que les difficultés liées à notre profession soient suffisantes pour ne pas avoir à subir une pression constante de la part de la hiérarchie?"

Difficile, pourtant, d'écarter un chiffre : 87 % disent ressentir "un véritable mal-être au travail".

Les commentaires libres, rédigés par 26 policiers, méritent aussi lecture. Les mots "pression" et "stress" reviennent en boucle, la hiérarchie est accusée de "mépris" et de "harcèlement".

Un fonctionnaire de 29 ans écrit qu'"il est inadmissible de demander du rendement à la police nationale comme une entreprise privée doit en fournir."

Un second dénonce un "management à la McDo".

Un autre, âgé de 30 ans : "On ne nous demande plus d'avoir un comportement de policier mais un comportement de commerciaux (établissement d'objectifs en début d'année), à savoir que l'on nous demande d'interpeller tout et n'importe quoi."

                                                  Piotr Smola

LE MONDE | 16.03.07 | 17h04
Cet article provient de Hacktivismes

http://www.hacktivismes.org/

 

Et même s'il fait très beau, que vous avez la gueule de bois ou un lumbago...... Dimanche:

 

Allez voter

 

A lire avant d'y aller:

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=23731   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

               

 

 



 

                                                         
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